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vendredi 28 décembre 2012

VIDÉO CHÂTEAU DE BRUNIQUEL



CHÂTEAU DE BRUNIQUEL****

 
On attribue à la reine mérovingienne Brunehaut ou Brunehilde (vers l’an 600), la fondation du village et d’un premier château sur l’emplacement déjà occupé à l’époque romaine par un castrum (camp fortifié). Sur les ruines de ce premier château a été construit l’actuel «château vieux», au 13ème siècle. Propriété des comtes de Toulouse, il est habité par les vicomtes de Bruniquel. Au milieu du 15ème siècle, le vicomte en querelle avec son fils, décide de vendre les terres situées à l’est de son château à un cousin, Maffre de Comminges. Après quinze années de procès qui opposeront le père et le fils, le cousin pourra enfin acheter les terres afin d’y construire son propre château entre 1485 et 1510. C’est pourquoi il existe sur le même site deux châteaux : le vieux et le jeune. Pendant trois siècles les deux branches de la famille ne cesseront de se quereller. Le «château vieux» porte encore aujourd’hui la trace de ces différentes attaques, notamment la salle dite des chevaliers.

A la fin du 18ème siècle, le vicomte du «château vieux» décide de racheter le «château jeune». A la même époque un impôt prélevé sur les ouvertures incitera le vicomte à murer toutes les portes et fenêtres de sa nouvelle acquisition. Seul le «château vieux» continuera à être habité jusqu’en 1980, année de la mort de la dernière vicomtesse de Bruniquel. Le «château jeune» sera laissé à l’abandon pendant deux siècles et sera donc paradoxalement le plus abîmé des deux lorsque la municipalité se portera acquéreur en 1987. Classés «Monuments Historiques» en 1840 par Prosper Mérimée, les deux châteaux nous offrent quelques raretés telles que le donjon du 12ème siècle, une cuisine du 17ème équipée d’un magnifique et très rare potager (ancêtre du fourneau) à neuf trous, la salle d’apparat réaménagée au 17ème siècle, une chapelle transformée en cuisine, une galerie surplombant la rivière Aveyron à 90 mètres de hauteur…











 





A l’extérieur des châteaux, de très beaux jardins en terrasse offrent une halte agréable à toutes les saisons.

Les châteaux de Bruniquel sont deux châteaux français situés dans la commune de Bruniquel (Tarn-et-Garonne, région Midi-Pyrénées).

Géographie

L'ensemble des deux châteaux est situé sur un pic rocheux, à 90 mètres à flanc de falaise sur les bords de l'Aveyron. Il est situé à 5 km de Négrepelisse.

Histoire

La légende veut que cela soit la reine mérovingienne Brunehilde qui construisit le premier château (« château vieux » ou « castel Biel »2) au VIe siècle3 sur l'emplacement d'un castrum romain (camp fortifié).
À l'origine, Bruniquel fut un château destiné à veiller sur la route de la vallée reliant le Quercy à l'Albigeois. Un village se forma près de lui et devint une cité prospère dont témoignent les demeures de notables.
Sur les ruines de ce premier château fut construit l'actuel "château vieux" au XIIIe siècle. Il fut la propriété des Comtes de Toulouse. Il est habité par les vicomtes de Bruniquel. Après la construction de ce château, un deuxième fut élevé sur la falaise, donnant à l'ensemble le nom « Les Châteaux de Bruniquel ». En effet, au milieu du XVe siècle, le vicomte du comté de Comminges, en querelle avec son fils, vend une partie du domaine à un cousin qui fera construire son propre château, le « château jeune » ou « château Djoubé »2. Pendant trois siècles, les deux branches ne vont cesser de se quereller. Le "Château vieux" porte encore les stigmates des attaques, notamment dans la salle des chevaliers. Ce n'est qu'à la fin du XVIIIe siècle que le vicomte du « château vieux » (ou « château Biel ») rachète le « château jeune »2,4.
Les châteaux de Bruniquel fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par la liste de 18401. À cette même époque, un impôt prélevé sur les ouvertures, incitera le vicomte à murer fenêtres et portes de sa nouvelle acquisition. Seul le château vieux continuera à être habité jusqu'en 1980, année de la mort de la dernière vicomtesse de Bruniquel. Durant deux siècles, le Château jeune sera laissé à l'abandon et sera paradoxalement la partie du château la plus abimée lorsque la municipalité s'en portera acquéreur en 1987. Depuis la municipalité ne cesse de le restaurer.

Architecture

Le « château vieux » a conservé son donjon du XIIe siècle et ses remparts du XIIIe siècle, époque à laquelle il appartenait aux comtes de Toulouse, et son corps de logis du XIIIe siècle. Dans ce périmètre se côtoient deux bâtiments depuis le partage de l'enceinte entre les deux cousins rivaux en 1484. Il possède également une galerie Renaissance à six arcades, surplombant le précipice sur plus de 90 mètres de falaise, et d'autres parties qui ont connu de profonds remaniements, du fait que le château a été brulé durant les guerres de religion, au XVIIIe siècle et plus tard au XIXe siècle.
Le « château jeune » a été construit entre 1484 et 1510 et a subi des remaniements pendant la période baroque avec des aménagements internes, des percements de fenêtres aux XVIIe et XVIIIe siècles et l'ajout d'une porte sculptée en 1683 à l'entrée de son escalier.
Le site archéologique des quatre abris sous roche du château de Bruniquel, l'abri Montastruc, l'abri Gandil, l'abri Lafaye et l'abri Plantade, a été inscrit au titre des monuments historiques par arrêté du 20 mars 19965.
Les châteaux ont été classés monuments historiques par liste en 18406. Ils offrent quelques raretés telles que le donjon du XIIe siècle, une cuisine du XVIIe siècle équipé d'un rare potager (ancêtre du fourneau) à neuf trous, la salle d'apparat réaménagé au XVIIe siècle, une chapelle transformée en cuisine, une galerie surplombant la rivière Aveyron à 90 mètres de hauteur. Une cheminée de ce château a été transférée au XIXe siècle dans la salle à manger du château de Lastour.

Visite

Les châteaux sont ouverts à la visite de début mars à mi-novembre ; hors saison, les dimanches et jours fériés. Le « château jeune  » comprend une salle évoquant la Préhistoire avec les « trésors de Bruniquel » trouvés dans plusieurs grottes à proximité du château.

Divers

Les châteaux ont servi de décor en 1975 pour le film Le Vieux Fusil de Robert Enrico avec Romy Schneider et Philippe Noiret. Le puits qui se trouve en son centre est une réalisation factice réalisée pour les besoins du film.
Le « château vieux » fut la résidence de Guillaume de Tudèle qui écrivit la terrible histoire des Cathares : la chanson de la croisade Albigeoise.
Les châteaux accueillent également chaque année le Festival des châteaux de Bruniquel7.

 


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