Le Tombeau du géant
: Appelé aussi “La Roche à la Vieille” offre l’exemple d’un ensemble
néolithique transformé à l’âge du bronze. Son nom viendrait de sa
dimension importante pour une “tombe humaine”, qui était initialement
recouverte d’un petit tumulus.
Ce monument mégalithique fut également fouillé en 1982
par M. Jacques Briard. Les seules trouvailles consistent en tessons de
poterie de l’âge du bronze et un fragment de lame de silex.
C’est un monument original dont on peut supposer
l’histoire de la construction comme suit : A l’origine se dressait ici
un alignement de trois menhirs. Ensuite, au début de l’âge du bronze, on
construisit, sans doute, un caveau fermé du type de ceux connus en
Bretagne occidentale.
A cet effet, les trois menhirs ont été abattus. Deux
ont servi pour construire les parois du caveau principal et le troisième
a été dressé dans l’axe du monument pour mieux le signaler.
Aujourd’hui, le menhir est couché à environ 8 mètres, à l’ouest du
coffre.
Contrairement à l’Hotié de Viviane toute proche, le Tombeau du Géant ne fut pas associé aux légendes arthuriennes.
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Le tombeau du géant
Tout est légende en forêt de
Brocéliande. La preuve : Ce tombeau que l’on croyait être celui des
géants, n’est en fait comme l’a montré le chercheur J. Briard du CNRS,
que celui d’un petit chef. Allez savoir !
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L’Hotié de Viviane
n’est pas une maison ; mais une sépulture de structure originale, bien
antérieure à la venue en Brocéliande des chevaliers de la table ronde et
des légendes qui les accompagnent.
Situé au village de Touche-Guérin, ce monument
mégalithique appelé aussi “Tombeau des Druides” culmine à 191m, tout en
haut du Val sans retour. C’est un Cairn, d’une dizaine de mètres de
diamètre, composé de blocs de schiste dressés.
En 1982, M. Jacques Briard entreprit des fouilles sur
le site, et de nombreux objets y ont été découverts. Le tumulus
lui-même, recellait un abondant matériel. Toutes ces trouvailles furent
datées d’environ 2500 ans avant J.C.
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L’HOTIÉ ou maison de Viviane |
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Le miroir aux fées à l’entrée du val sans retour
Lancelot et ses chevaliers dans le val sans retour
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Le Val sans retour
ou Val de faux-amants est le domaine de la fée Morgane ; il s’étend sur
environ 3 Km. Au milieu serpente un ruisseau qui alimente quatre étangs
superposés dont deux subsistent aujourd’hui. Celui du bas se nomme le
Miroir aux Fées, auprès duquel se trouve l’arbre d’or.
De maléfiques lavandières nocturnes, dit-on, venaient y
battre leur linge et en faisaient le linceul des passants attardés qui
acceptaient de les aider.
Morgane, fille du roi de cornouaille Gorloès et
demi-soeur du roi Arthur ; était une jolie brune, accorte, spirituelle,
coquette mais vicieuse.
Trahie par son amant Guyomart, elle l’enferma par ses
sortilèges dans le Val sans retour, où furent retenus ensuite tous les
félons en amour ; jusqu’à ce que ces faux-amants furent délivrés par la
puissance de Lancelot du Lac. Chevalier loyal, valeureux et fidèle ; le
filleul et l’élève de Viviane.
Entaille profonde dans le schiste rouge, le Val égare
toujours ses visiteurs dans le lacis de ses vallées. Certains disent que
la faute revient au minerai de fer très abondant dans la région, qui
affole les boussoles et les esprits.
- Il fut un temps où la forêt de
Brocéliande était en recherche d’un Val sans Retour. C’est d’abord le
Val de la Marette où court le ruisseau de la Mel qui fut retenu au début
du dix-neuvième siècle. L’implantation d’une usine détruisit la magie
des lieux.
Vers 1850, les intellectuels de l’époque se portèrent
alors sur l’ancienne vallée de Gurwant qui se métamorphosa en Val sans
Retour, Val périlleux, ou Val des Faux-amants.
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Le Jardin aux moines |
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Le Jardin aux Moines
: Tertre funéraire sans chambre, c’est un mégalithe de 27 mètres de
long sur 6 mètres de large en forme de trapèze, datant d’environ 2500
ans avant J.C. Il forme un enclos divisé en deux parties, composé
alternativement de blocs de quartz et de schiste pourpré ; 27 côté Nord
et 26 côté Sud. Des fouilles, réalisées en 1983 par M. Jacques Briard,
ont permis d’y découvrir des pointes de flèches et des fragments de
poterie. Les traces d’un foyer au centre du mégalithe donnent à penser
qu’il s’agissait d’un lieu de culte.
La légende raconte qu’autrefois, les moines et les
seigneurs peu en odeur de sainteté, passaient leur temps à festoyer. Un
jour Saint Méen les surprit ainsi sur les landes et les incita à une
vie plus monacale ; ce dont ils se glossèrent. La punition divine ne fut
pas longue, ils furent aussitôt changés en pierres sur le lieu même de
leurs ripailles.
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La Fontaine de Barenton
: C’est là que Merlin rencontra Viviane ; là aussi que se réunissaient
les fées de Koncorret ou bien encore le lieu où Yvain, chevalier de la
Table Ronde, tua le Chevalier Noir ; gardien de la Fontaine dont les
eaux avaient comme vertu de guérir de la folie.
Du fond de cette fontaine s’élèvent encore aujourd’hui
et à intervalles réguliers, de nombreuses bulles d’air qui trouble cette
eau “claire comme fin argent”.
Il semble que la source “boût”, “chante” et “rit”.
La légende raconte qu’il suffisait de répandre sur le
"Perron" -grande dalle de granit située au bord de la fontaine-,
quelques gouttes de cette eau pure et limpide ; pour qu’aussitôt sortent
des profondeurs de la forêt, de longs mugissements, des voix étranges
ou des cris affreux ; ou bien encore que le ciel ne se voile de ténèbres
avant qu’une violente tempête ne se déclenche.
Du temps de l’Abbé Guillotin et lors des grandes
sécheresses, le clergé de la paroisse de Concoret allait
processionnellement à la fontaine avec croix et bannières pour demander
de la pluie.
En août 1835, leurs vœux furent exaucés, après que le
recteur eut aspergé le “Perron” avec le pied de la croix qu’il avait
préalablement trempé dans la fontaine.
La fontaine longtemps délaissée, fut rétablie au
dix-neuvième siècle et redevint la fontaine aux merveilles de
Brocéliande. Accès à pied à partir du village de “Folle pensée”. Sentier
balisé sur environ 1 km.
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La fontaine de Barenton
Les bulles de méthane éclatent à la surface à un rythme irrégulier
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Le Chêne à Guillotin
: Chêne pédoncule (Quercus Robur), Hauteur : 20 mètres, Circonférence :
9m65, Âge : environ 1 000 ans. Situé au village du Vaubossard.
Le chêne profite d’un ensemble aménagé par la commune
de Concoret qui lui permet d’être mis en valeur et également protégé.
L’écorce de l’arbre est très dure, ses branches sont de la taille des
arbres que l’on voit plus habituellement ! A l’intérieur on y peut voir
un creux énorme.
La légende raconte que l’abbé de la paroisse
Pierre-Paul Guillotin, né au Vaubossard en 1750 et décédé en 1814, se
réfugia à l’intérieur du tronc de ce chêne pendant la révolution en
1791, afin d’échapper à ses poursuivants. Des araignées géantes se
mirent alors à tisser une grande toile ; ce qui le dissimula aux yeux de
ces derniers.
Les faits : l’Abbé Guillotin était vicaire de
Saint-Servan en 1790 ; refusant de signer la constitution civile, il
revint au pays natal pour exercer secrètement son ministère.
Le 6 octobre 1793, deux cents gardes nationaux de
Paimpont viennent la nuit avec des gendarmes de Plélan pour appréhender
le réfractaire. Mais après avoir fouillé tout la village et les fourrés
alentours, tout ce beau monde rentra bredouille. L’Abbé s’était caché
dans la lande...
Et ce magnifique chêne EON de conclure :
A l’aube du nouveau millénaire, je suis toujours là, bien accroché à
cette terre qui m’a vu naître un jour.
Si Dieu me prête vie, un peu de soin et beaucoup de
respect de votre part mes chers amis, j’espère vivre quelques siècles
encore.
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Le chêne à Guillotin et la cachette de l’abbé
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Le château de Comper
L’épée Excalibur est parfois visible au fond de l’étang de Comper
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C’est dans le Château de Comper
que serait née la fée Viviane, la “Dame du Lac”. Devenue gardienne de
l’épée magique Excalibur, elle y recueillit et éleva le futur Lancelot
du Lac. Après le départ du chevalier pour la cour du roi Arthur, elle
retrouva l’Enchanteur Merlin qu’elle garda captif.
Près du château, des menhirs témoignent que Comper
était déjà habité à la période néolithique. Une tradition romantique en
fait le fief de Velléda, la prophétesse et la prêtresse des Germains de
l’Antiquité. Le lieu fut en tout cas habité par le roi Salomon de
Bretagne au IXe siècle.
Comper n’entre dans l’histoire qu’avec les barons de
Gaël-Montfort : le premier de la lignée, Raoul, combattit avec Guillaume
le Conquérant à Hastings et mourut en 1099 en Terre sainte. Dès le XIII
siècle, Comper, grâce à ses fossés profondément creusés dans le schiste
rouge et aux cinq étangs qui l’entourent, est considéré comme une des
plus fortes positions de Haute-Bretagne. Ravagé par Bertrand Du Guesclin
en 1372, il est reconstruit quatre ans plus tard. De cette époque
datent les courtines, l’ancienne porte ainsi que les tours encore
visibles aujourd’hui. Au XVIe siècle, François de Coligny d’Andelot,
frère de l’amiral de Coligny, chef des protestants, fait de Comper le
siège d’un prêche huguenot, mais, en 1595, la place forte tombe aux
mains de la Ligue.
En 1598, Henri IV fait démanteler Comper : deux tours
et une courtine sont abattues tandis que la grosse tour, la “Gaillarde”,
est fort endommagée. En 1790, les révolutionnaires brûlent la moitié
ouest du logis central, qui est reconstruit au XIXe siècle par Armand de
Charrette. Mais l’histoire, à Comper, s’efface devant la légende.
Propriété privée, le château de Comper abrite aujourd’hui le Centre de l’Imaginaire Arthurien. Les visites sont payantes.
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Le tombeau de Merlin et ses nombreux ex-votos
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Le Tombeau de Merlin :
Merlin l’Enchanteur ; c’est l’enfant sans père, fils d’une pieuse nonne
et d’un démon incube mais qui échappa au diable par baptême. Merlin, qui
savait “transformer l’apparence des gens”, fut attaché comme barde à la
cour du roi de la grande Bretagne : Uther dit Pen-dragon. Il devint
l’ami et le conseiller de son fils, le fameux roi Arthur.
Ensemble, ils rétablirent l’institution de la table
commémoratrice de la cène. Aux fêtes de la Pentecôte, ils dressèrent une
table, ronde cette fois, à laquelle ils convièrent les plus valeureux
chevaliers des deux bretagnes.
Mi homme mi dieu, devin et magicien, Merlin rencontra la fée Viviane, la dame du lac, à la fontaine de Baranton.
La légende raconte que Merlin, par amour, lui confia
peu à peu tous les secrets de son art, jusqu’au pouvoir de retenir un
homme à jamais. Viviane s’en empara pour le garder prisonnier dans “neuf
cercles” immatériels au cœur de la forêt. Les écrits anciens divergent
sur la localisation exacte de cette prison.
Faut-il voir en ces deux dalles de schiste rouge
(vestiges d’une ancienne allée couverte), au-dessus desquelles se dresse
un vieux houx ; l’invisible prison d’air où est retenu Merlin ?
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La Fontaine de Jouvence : Aujourd’hui modeste trou d’eau duquel sourd un mince filet d’eau claire ; est située pas très loin du tombeau de Merlin.
Autrefois, le recensement des enfants nés pendant
l’année se faisait proche des fontaines. A la date du solstice d’été (21
juin), ces enfants étaient présentés aux grands prêtres afin qu’ils
puissent être lavés et inscrits sur le “marith” (registre). La cérémonie
avait lieu la nuit. De grands feux étaient allumés pour qu’ils
n’eussent pas à souffrir de la fraîcheur.
Les enfants qui n’avaient pu être présentés au
recensement de l’année étaient ramenés l’année suivante, et inscrits
comme nouveaux-nés de la nouvelle année, de sorte qu’ils se trouvaient
rajeunis d’un an sur le marith.
Les croyances populaires veulent qu’en s’y baignant, à l’instar de ces nouveaux-nés, on rajeunisse aussi d’un an.
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La fontaine de Jouvence |
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Le Pont du Secret
: Sur le CD 724 entre Plélan-le-Grand et Beignon, est situé sur la
rivière l’Aff, limite des départements d’Ille et Vilaine et du Morbihan.
C’est l’endroit où Lancelot rencontra la reine Guenièvre et lui
avoua son amour... Cet amour exalta en lui des vertus chevaleresques,
mais le rendit indigne de conquérir le Graal.
C’est aussi l’endroit où, le 3 mai 1794, eurent lieu
les combats de Beignon. L’armée républicaine, commandée par les généraux
Damas et Wendling y fut attaquée et mise en déroute par les Chouans de
Messieurs de Puisaye et le Forestier.
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Le pont du secret, actuel |
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La Table ronde des Chevaliers
Elle se situe non loin du “Tombeau de
Merlin” et de la “Fontaine de Jouvence”, juste à proximité du parking.
On imagine le “Roi Arthur et ses valeureux chevaliers” réunis autour de
cette table.
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Le ROI ARTHUR et
ses principaux chevaliers
- King Arthur the Wise Ruler of His Court...
BEDIVERE: variante Bedwir ou “Bedwyr”
- Sir Bedivere the Chivalrous Knight...
BOHOR ou BORS : dit “de Gauis”
ou “de Gaunes”
- Sir Bors the Virtuous Knight...
GAHÉRIS : Sir Gaheris the Sincere
Knight...
GALAHAD : Galaad, fils de Lancelot,
dit “le Preux”
- Sir Galahad the Loyal Knight...
GARETH : Sir Gareth the Truthful Knight...
GAUVAIN : neveu d’Arthur
- Sir Gawaine the Charitable Knight...
GERAINT ou EREC : d’où la nouvelle
“Erec et Enide”
- Sir Geraint the Helpful Knight.
KEU ou KAY, KAIOU, KAÏ
- Sir Kay the Humble Knight...
LANCELOT : dit “du Lac” ;
aussi appelé “Le Chevalier de la Charrette” ou
“Chevalier Blanc”.
- Sir Launcelot the Perfect Knight...
LAMORAK : dit “de Gulis”
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