Pages

vendredi 14 décembre 2012

Les légendes du château de Rosemont

Les légendes du château de Rosemont

 À Rosemont, les pierres millénaires cachent plus d’un secret.

forteresse, dont les ruines entretiennent l'imaginaire collectif. Pays de fées et de trésor, pays où l'affabulation repose toujours sur un fond de vérité historique. Le plus compliqué est de démêler le fantastique de la réalité oubliée. Un trésor
bien gardé

De l'antique château, on dit encore que les fées auraient participé à son édification… qui dura une nuit seulement ! Il est resté inachevé car la dernière fée à y travailler n'apporta dans son tablier que l'équivalent de cent tombereaux de pierre et de terre, ce qui ne permit pas de le terminer avant le chant du coq. Une autre légende raconte que les pierres venaient d'elles-mêmes à l'appel des fées qui se contentaient de maçonner avec l'eau toute proche du ruisseau de la Colâtre. Il n'existe pas de château sans trésor. Rosemont n'y échappe pas et possède sa vouivre, gardienne jalouse d'un fabuleux trésor.
La vouivre était, à l'origine, un serpent de feu et non un serpent d'eau. C'est pourquoi nombre de représentations de vouivres font figurer des ailes et une escarboucle (un charbon ardent), qu'elles laissent au sec quand elles plongent dans les cours d'eau. Issue des entrailles de la terre, la vouivre est la gardienne traditionnelle des trésors souterrains. L'histoire de celle de Rosemont et du souterrain repose effectivement sur un fait que d'aucuns tiennent pour avérer.
Une fortune… Il existerait bien, ou pour le moins il a existé, un souterrain reliant le château de Rosemont à celui de Villars dont l'entrée se situe à 100 mètres du château. Un énorme serpent en barre l'accès. La première fois que le trésor fut évoqué, il s'agissait du fermier du château qui, découvrant une véritable fortune, fit tirer son butin par un chien attelé à une carriole. Sur les conseils du curé, il ne prit qu'une partie de l'argent qu'il alla changer à Clermont-Ferrand et laissa le reste où il l'avait trouvé, auprès du serpent. Bien lui fit car il est dit que celui qui le gardera tout entier mourra dans l'année. C'est ce qui arriva au frère du fermier, qui voulut prendre le reste. Une autre version de la même histoire raconte que le trésor fut trouvé par un porcher qui vit une pièce d'argent étinceler entre deux pierres. Il voulut s'accaparer le trésor mais un gros serpent l'en dissuada. Quoi qu'il en soit, certains assurent voir une « grousse serpente » aller boire la nuit au ruisseau de la Colâtre.

Aucun commentaire: