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mardi 1 janvier 2013

CHÂTEAU DE PONTIVY


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  CHATEAU DE PONTIVY  ****

 

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Le moine devenu ensuite saint Ivy fonde Pontivy au VIIe siècle. Il fait construire un pont sur le Blavet qui donnera à la ville son nom Pond Ivy (pond étant le mot breton pour « pont »).


Tour du château
Le château actuel a été construit par Jean II de Rohan entre 1479 et 1485 à l'emplacement approximatif d'un ancien château. Lorsque les vicomtes de Rohan ont embrassé la foi réformée (protestante), la chapelle du château est devenu un des rares lieux de culte réformés de Bretagne. Le château a brièvement été occupé par des troupes espagnoles à la fin du XVIe siècle, le gouverneur de Bretagne (Philippe-Emmanuel de Lorraine, duc de Mercœur, membre de la famille des Guise) ayant refusé de reconnaître le protestant Henri IV comme roi de France et fait appel au soutien du roi d'Espagne. La chapelle réformée est redevenue catholique lorsque les Rohan ont cessé d'être protestants (avec le mariage de la duchesse Marguerite, protestante, et du sieur de Chabot, catholique). À la suite des restaurations du XXe siècle, cette chapelle a été rendue en 1972 au culte réformé (Église réformée de France). Un culte y a lieu tous les ans en septembre.
Pontivy est connue pour des faits liés à la Révolte des Bonnets Rouges en 1675.


Escaliers accédant aus salles basses du château
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La Révolution

Pendant la Révolution, la ville accueille avec enthousiasme les premières nouvelles qui suivent la réunion des États généraux : réunion du Tiers et du clergé en Assemblée nationale constituante, puis la prise de la Bastille. Cet enthousiasme atteint son apogée le 14 juillet 1790, jour de la fête de la Fédération4.
À partir de 1790, Pontivy est le chef-lieu d'un des districts créés dans le cadre du département du Morbihan et deviendra par la suite chef-lieu d'arrondissement.
Pendant toute la décennie révolutionnaire, elle reste un îlot républicain cernée par des campagnes et des bourgs acquis aux Chouans, sous la direction, notamment, de Pierre Guillemot, surnommé « le roi de Bignan ». Le 15 mars 1793, elle est attaquée par les insurgés, mais défendue par les républicains, notamment l'administrateur du district, Victor Guépin : pour cette victoire, Pontivy est citée à l'ordre du jour de la Convention. Des exécutions capitales ont eu lieu pendant la période de la Terreur, la guillotine étant installée sur la place du Martray. À partir de juin 1793, Victor Guépin et plusieurs de ses collègues prennent parti pour les Girondins et sont arrêtés en 1794. La ville est alors sous le contrôle du représentant en mission Prieur de la Marne. Ils échappent cependant à la guillotine et sont libérés en novembre 1794.


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